"Ceux qui se sont évaporés" est une création originale sur la disparition volontaire. Écrasée par sa vie familiale et sociale, Ema a pris la liberté de s'évaporer, à la recherche d'une vie nouvelle et peut-être meilleure, malgré ses obligations maternelles. Le texte de Rébéca Déraspe et son adaptation scénique sont l'illustration de cette décision. Le jeu de Sylvain Bélanger est très intéressant, avec ces ombres et ces répétitions de mots par ce procédé d'alternance narrative entre les sept comédiens. La lumière durant cette pièce est centrée principalement sur ceux qui restent et qui peinent à comprendre la disparition de cette femme. Leur désarroi et le regret de n'avoir pas anticipé la disparition d'Ema est une souffrance quotidienne extrêmement bien interprétée par l'ensemble des comédiens. Le monologue de la fin est puissant. À voir absolument et ne pas fuir !

Des mots...des mots répétitifs, scandés par les comédiens, qui symbolisent nos aliénations de la vie quotidienne. Telle est l'introduction de cette pièce remarquablement interprétée.
Une jeune femme, bien intégrée, mariée, mère, proche de ses parents, décide de disparaître. Nous sommes les témoins de la souffrance et de l'incompréhension de ses proches. Qu'ont-ils raté pour justifier une pareille sanction ?
On ne peut que rapprocher cette pièce du film japonais "A MAN" actuellement sur les écrans.
Le théâtre de Belleville, nous propose une nouvelle fois une pièce de qualité.

Bouillissage d'inquiétudes.

La pièce nous interroge sur la disparition d'un être cher lorsque celle-ci décide de quitter sa famille alors que personne de l'entourage ne pouvait l'imaginer.
Entre tensions et reproches on assiste à l'incompréhension des proches. Une pièce finement exécutée où chacun s'exprime sur ce manque avec émotion et humour. A découvrir jusqu'au 27 février.

Des mots répétés à l'envi au début du spectacle illustrent tout ce qui nous construit, éducation, rituels sociaux ...
Emma est une jeune femme accomplie, infirmière, fille, conjointe, mère... Comme des milliers d'autres, elle choisit de disparaître ! C'est son droit, sa liberté !
Mais pour ses proches aux prises avec les conséquences de son absence, comment expliquer qu'elle se soit "évaporée"? Pour Nina sa fille (Chloé Ploton bouleversante dans la scène finale) c'est un abîme de douleurs et de manques.
Très bonne distribution pour une pièce exigeante et forte. À voir.