La mise en scène moderne, sobre, fluide, et sans temps mort, dans un décor minimal, s'allie efficacement au jeu des trois comédien(ne)s, qui bien qu'incarnant chacun(e) plusieurs rôles, font très bien entendre, sans nous perdre, ce texte de Balzac qui reste très moderne. Une réussite dans laquelle brillent particulièrement Delphine Depardieu, et Jean-Benoît Souilh.

Mise en scène très moderne, et musique prenante. Très bien jouée, avec une mention spéciale pour Delphine Depardieu, qui m'a bluffé avec ces changements express de personnages.

C'est une gageure de monter un texte de Balzac, c'est cependant ce qui est fait avec Le père Goriot aux théâtre des Gémeaux Parisiens et qui est pleinement réussi
Les acteurs magnifiques servent admirablement la prose de Balzac, en font ressortir la noirceur des personnages, leur ambition, la détresse du vieillard Goriot qui meurt abandonné de ses filles a qui il a tout donné La finale en est très belle, la mise en scène très sobre , inventive sert très bien ce livre incisif, qui nous plonge dans le Paris de cette époque. Ne manquez pas ce très beau spectacle.

Excellente adaptation théâtrale d'un classique que je n'ai pas ouvert depuis le lycée. Pas de costumes d'époque dans cette version où le texte semble d'une incroyable modernité. Les 3 acteurs incarnent avec brio pas moins de 17 personnages. Même le narrateur est présent sans que cela ne paraisse artificiel grâce à une mise en scène sobre mais originale qui se passe de décor. Impressionnée par Delphine Depardieu qui le reste de la semaine joue la Marquise de Merteuil dans les Liaisons dangereuses au théâtre des champs Elysée !!!
Bravo aussi à Jean-Benoit Souilh découvert dans un tout autre registre...
Allez découvrir le tout nouveau théâtre des Gémeaux parisiens c'est rare un nouveau théâtre et celui-ci a une super programmation j'ai eu la chance de voir à Avignon beaucoup des pièces proposées et c'est une de mes salles préférées au festival !

Très beau jeu des acteurs pour ce texte très bien monté, du Balzac théâtral qui m'a fait penser au film ' les illusions perdues' sur cette thématique récurrente : quels sont les codes d'entrée dans la bourgeoisie qui seule peut vous faire sortir de votre condition