PARLE-MOI D'AMOUR
(moyenne sur 21 notes)
COMÉDIE de Philippe Claudel, mise en scène par Nicolas Briançon, décors de Jean Haas, costumes de Michel Dussarat, avec Marie-Anne Chazel et Michel Leeb.
Il est minuit, l’heure des vérités, l’heure que "Lui" et "Elle" ont choisie pour régler leurs comptes. Une dispute éclate et pas n’importe laquelle, celle qui fait s’affronter, comme dans un véritable combat de boxe, deux partenaires que plus de trente ans de vie commune ont fait se connaître par cœur. Tout y passe : les enfants, les amours, les parents, l’ambition, les mensonges et les vérités. Les échanges entre les époux sont incisifs, parfois irrésistiblement drôles, parfois déchirants. Mais derrière la comédie et les excès, la tendresse et l’amour ne sont jamais loin…
4 bis rue de la Michodière
75002 PARIS
M° Quatre Septembre/Opéra
Tél: 01 47 42 95 22
Web: www.michodiere.com
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
75002 PARIS
M° Quatre Septembre/Opéra
Tél: 01 47 42 95 22
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CONDITIONS GRAND PUBLIC
Jusqu'au 5/1/2025: du Mercredi au Samedi à 20h00, le Dimanche à 15h30. Matinée le Samedi à 16h30. Places de 15 à 65€. Durée 1h10.
Sam 21/12 | Dim 22/12 | Lun 23/12 | Mar 24/12 | Mer 25/12 | Jeu 26/12 | Ven 27/12 | Sam 28/12 | Dim 29/12 | Lun 30/12 | Mar 31/12 | Mer 1/1 | Jeu 2/1 | Ven 3/1 | Sam 4/1 | Dim 5/1 |
16h30 20h00 | 15h30 | 20h00 | 20h00 | 16h30 20h00 | 15h30 | 20h00 | 20h00 | 16h30 20h00 | 15h30 |
CONDITIONS ADHÉRENTS
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Notes des adhérents
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Derniers commentaires des adhérents
Bruno F. a écrit le 16/11/2024 à 08h19
Note =
Lui, prend cher, sent bien qu'il n'a pas grand chose à répliquer, et se réfugie derrière sa mauvaise foi toute masculine. Elle, bien dans ses baskets ou vengeresse, lâche tout. Mais, contre toute attente, ces deux là s'aiment.
Cette pièce fait le job: distraire. On pardonne quelques approximations probables de texte, et on regarde le plaisir de jouer des protagonistes.
Cette pièce fait le job: distraire. On pardonne quelques approximations probables de texte, et on regarde le plaisir de jouer des protagonistes.
Isabelle L. a écrit le 11/11/2024 à 21h01
Note =
Nous avons passé un très bon moment.
Nathalie R. a écrit le 23/10/2024 à 11h34
Note =
On y allait pour les comédiens. Un peu déçu, le texte de la dispute, ne les met pas en valeur. Bonne soirée quand même
Nathalie H. a écrit le 20/10/2024 à 18h09
Note =
Le rideau s'ouvre sur un luxueux décor signé Jean Haas.Nous entrons dans le salon d'un appartement cossu du chic 7e arrondissement de Paris.
Minuit, le couple rentre d'un dîner professionnel : la porte de l'appartement est à peine refermée qu'une soudaine et violente dispute éclate entre lui et elle.
Philippe Claudel, l'auteur, nous plonge dans une scène de ménage explosive. Les deux protagonistes vont s'invectiver et se balancer à la face tout ce qui semblait peser sur eux : les vérités, les tromperies, les enfants, les vacances, etc.
Tous les arguments sont bons pour se balancer des aigreurs ou des reproches. Plus rien ne va : trente années de vie commune volent soudainement en éclats, dans un torrent d'invectives et d'insultes.Les jurons deviennent vite pesants. Lorsque je suis face à une réaction négative, j'évite de réagir à chaud. Avec le recul, j'analyse que le metteur en scène, Nicolas Briançon a voulu que cette joute verbale grossière soit un moyen de forcer le trait d'une société de plus en plus violente ou décadente, ce quel que soit le milieu social des individus.
Ici, l'agressivité trouve ses causes, pour lui, dans une forte pression sociale pour se maintenir au niveau et ainsi côtoyer les élites politiques, et autres patrons d'entreprise. Elle, elle craque d'une vie plus creuse, elle ne s'estime pas reconnue dans son rôle de mère sacrifiée pour ses enfants et de femme au foyer.
Après « N'écoutez pas Mesdames », avec Michel Sardou, Marie-Anne Chazel s'impose à nouveau sur les planches dans cette comédie perfide. Sa spontanéité et son dynamisme sont jubilatoires, elle suscite émotions, du rire à la compassion pour cette femme qui se bat pour être reconnue par son mari égoïste et vaniteux.
L'incarnation de Michel Leeb dans ce rôle peu reluisant est d'un réalisme déroutant : la colère incarnée le fait bafouiller, il joue un homme très mal dans sa peau.
L'histoire n'est pas si légère qu'elle n'y paraît. Philippe Claudel multiplie les allusions et les métaphores (DSK, portrait au vitriol des énarques ou des hauts-fonctionnaires). L'évocation habile des problèmes sociaux fait sourire ou rire le public. La fiction théâtrale rejoint le théâtre bien réelle de notre société. Philippe Claudel revisite l'amour, l'argent et la gloire, comme Feydeau, Labiche ou Courteline au XIXe siècle se moquaient de leurs contemporains.
Minuit, le couple rentre d'un dîner professionnel : la porte de l'appartement est à peine refermée qu'une soudaine et violente dispute éclate entre lui et elle.
Philippe Claudel, l'auteur, nous plonge dans une scène de ménage explosive. Les deux protagonistes vont s'invectiver et se balancer à la face tout ce qui semblait peser sur eux : les vérités, les tromperies, les enfants, les vacances, etc.
Tous les arguments sont bons pour se balancer des aigreurs ou des reproches. Plus rien ne va : trente années de vie commune volent soudainement en éclats, dans un torrent d'invectives et d'insultes.Les jurons deviennent vite pesants. Lorsque je suis face à une réaction négative, j'évite de réagir à chaud. Avec le recul, j'analyse que le metteur en scène, Nicolas Briançon a voulu que cette joute verbale grossière soit un moyen de forcer le trait d'une société de plus en plus violente ou décadente, ce quel que soit le milieu social des individus.
Ici, l'agressivité trouve ses causes, pour lui, dans une forte pression sociale pour se maintenir au niveau et ainsi côtoyer les élites politiques, et autres patrons d'entreprise. Elle, elle craque d'une vie plus creuse, elle ne s'estime pas reconnue dans son rôle de mère sacrifiée pour ses enfants et de femme au foyer.
Après « N'écoutez pas Mesdames », avec Michel Sardou, Marie-Anne Chazel s'impose à nouveau sur les planches dans cette comédie perfide. Sa spontanéité et son dynamisme sont jubilatoires, elle suscite émotions, du rire à la compassion pour cette femme qui se bat pour être reconnue par son mari égoïste et vaniteux.
L'incarnation de Michel Leeb dans ce rôle peu reluisant est d'un réalisme déroutant : la colère incarnée le fait bafouiller, il joue un homme très mal dans sa peau.
L'histoire n'est pas si légère qu'elle n'y paraît. Philippe Claudel multiplie les allusions et les métaphores (DSK, portrait au vitriol des énarques ou des hauts-fonctionnaires). L'évocation habile des problèmes sociaux fait sourire ou rire le public. La fiction théâtrale rejoint le théâtre bien réelle de notre société. Philippe Claudel revisite l'amour, l'argent et la gloire, comme Feydeau, Labiche ou Courteline au XIXe siècle se moquaient de leurs contemporains.
Yolande M. a écrit le 17/10/2024 à 14h38
Note =
Cette pièce nous permet de passer un bon moment. Ne pas bouder son plaisir !!!!!