GOLEM





Surtitré en français et anglais
THÉÂTRE CONTEMPORAIN de et mis en scène par Amos Gitaï, avec Yaël Abecassis, Bahira Ablassi, Irène Jacob, Laurent Naouri et Menashe Noy.
Après avoir créé House en 2022, Amos Gitaï revient à La Colline avec un nouveau spectacle inspiré de sa trilogie cinématographique sur le Golem. Figure issue de textes kabbalistiques, le golem – qui signifie « embryon, inachevé » en hébreu – était une créature d’argile invincible avant de devenir peu à peu dans la mythologie européenne l’incarnation symbolique du déracinement et de la protection des errants. Cette création théâtrale du dramaturge israélien transpose l’histoire du Golem dans le monde actuel pour créer une parabole sur les vies d’exilés. Ainsi, dans le Paris d’aujourd’hui, Le Maharal fait naître un Golem à qui il donne pour mission d’aider les vagabonds. Parmi eux, Naomi, seule avec ses deux belles-filles, vit un dilemme puisqu’elle porte en elle deux mondes : celui qu’elle a quitté, qu'elle se remémore avec nostalgie et celui qu’elle habite sans le connaître. Cette histoire inspirée d’un ancien mythe se superpose aux interrogations contemporaines sur le rapport entre création et destruction, entre progrès et désastre, qui irriguent notre expérience quotidienne.










15, rue Malte-Brun
75020 PARIS
M° Gambetta
Tél: 01 44 62 52 52
Web: www.colline.fr
> Plan d'accès (Google Maps)
> Plan du métro (RATP)
75020 PARIS
M° Gambetta
Tél: 01 44 62 52 52
Web: www.colline.fr
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Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 04/03/2025 au 03/04/2025.
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Derniers commentaires des adhérents
Georgette G. a écrit le 20/03/2025 à 09h22






Dans la littérature juive le Golem est la créature façonnee par l'homme, dans la pièce il est le personnage muet et central et il sillonne à travers les conflits et injustices que le peuple juif a subi, à la recherche de justice.
La mise en scène théâtrale, cinématographique, musicale et chorégraphique alterne et accentue le fait de prendre part et de se réfugier comme derrière un rempart contre la violence d'hier et d'aujourd'hui.
La puissance des mots, dans cinq langues différentes, est hypnotisante, la musique berce et console, réveille et alerte, l'humour et l'espoir sont toujours présents.
La conclusion très personnelle des acteurs polyglottes nous fait croire dans la possibilité d'un monde meilleur. On en sort bouleversé et impressionné par une mise en scène qui permet de prendre de la hauteur
La mise en scène théâtrale, cinématographique, musicale et chorégraphique alterne et accentue le fait de prendre part et de se réfugier comme derrière un rempart contre la violence d'hier et d'aujourd'hui.
La puissance des mots, dans cinq langues différentes, est hypnotisante, la musique berce et console, réveille et alerte, l'humour et l'espoir sont toujours présents.
La conclusion très personnelle des acteurs polyglottes nous fait croire dans la possibilité d'un monde meilleur. On en sort bouleversé et impressionné par une mise en scène qui permet de prendre de la hauteur
Nathalie L. a écrit le 18/03/2025 à 08h45
Note =





Un spectacle magnifique alliant théâtre, vidéo, musique, chant et récitatifs. J'ai eu un peu de mal à y entrer au début mais ensuite j'ai été saisie par le propos, bien que parfois troublée par la violence (mais il y a aussi de l'humour). Sans que soient explicitement nommés les conflits actuels, on peut les transposer aux faits exposés, notamment par la diversité des langues utilisées, notamment le yiddish, langue apatride. La musique et les chants sont merveilleux. Il fallait oser.
Oana C. a écrit le 16/03/2025 à 13h18






Récits ténébreux de persécution et beauté incantatoire de la musique répètent machinalement une douloureuse et impitoyable déprécation, dans une alternance déséquilibrée qui frôle de peu le cabaret misérabiliste. Le parti pris d'Amos Gitaï d'appuyer, avec trop de lourdeur et d'artificialité par moments, les aspects les plus sombres et pitoyables de l'humanité, nuit à son programme. Dans le grand bûcher de ces débordements, la musique allège le fardeau des lamentations. Délesté de tout pathos, Micha Lescot illumine et rayonne d'une apesanteur subversive.
Marc O. a écrit le 13/03/2025 à 15h09






Difficile de commenter un tel spectacle
Suivons la demarche
Le Golem est une créature mythique façonnée par l'homme pour obtenir justice
Le spectacle nous présente pèle mêle une succession d'injustices historiques affectant les peuples juifs
Sur le chemin, on découvre leur résilience et leur humour, cet état d'esprit un peu étrange qui oscille entre fatum et révolte, pieds souvent dans la fange, tête volontiers dans les étoiles
Cette juxtaposition de tragédies déjà jugées nous tient par le récit à distance, l'injustice étant le jugement déjà prononcé
Heureusement que les dispositifs scénographiques et vidéos très élaborés et la fascinante musique polyphonique interprétée en live nous tiennent en haleine et en émotions
Emotion qui apparaît enfin dans le récit lorsqu'on aborde dans les 20 dernières minutes les destins individuels des acteurs, apparentés à cette longue histoire. Le spectacle fait enfin office de Golem, il présente les acteurs à notre jugement, par notre émotion
Le propos est elargi en conclusion,: l'art est déclaré comme un Golem, un lieu de résistance
Une réflexion touffue et humaniste ponctuée de la magie des chants et d'un décor vidéo magnifique
Et la virtuosité de Micha Lescot...
Suivons la demarche
Le Golem est une créature mythique façonnée par l'homme pour obtenir justice
Le spectacle nous présente pèle mêle une succession d'injustices historiques affectant les peuples juifs
Sur le chemin, on découvre leur résilience et leur humour, cet état d'esprit un peu étrange qui oscille entre fatum et révolte, pieds souvent dans la fange, tête volontiers dans les étoiles
Cette juxtaposition de tragédies déjà jugées nous tient par le récit à distance, l'injustice étant le jugement déjà prononcé
Heureusement que les dispositifs scénographiques et vidéos très élaborés et la fascinante musique polyphonique interprétée en live nous tiennent en haleine et en émotions
Emotion qui apparaît enfin dans le récit lorsqu'on aborde dans les 20 dernières minutes les destins individuels des acteurs, apparentés à cette longue histoire. Le spectacle fait enfin office de Golem, il présente les acteurs à notre jugement, par notre émotion
Le propos est elargi en conclusion,: l'art est déclaré comme un Golem, un lieu de résistance
Une réflexion touffue et humaniste ponctuée de la magie des chants et d'un décor vidéo magnifique
Et la virtuosité de Micha Lescot...
Dominique A. a écrit le 13/03/2025 à 00h44
Note =





Malgré le talent des acteurs, le parti pris de raconter l'horreur des pogroms dans la distanciation nuit au ressenti. Les musiciens et les chanteurs nous ravissent avec d'étranges harmonies. Beau moment lors de la présentation finale des intervenants.