COMÉDIE de Roland Dubillard, mise en scène de Caterina Gozzi, avec Thierry Bosc, Luc-Antoine Diquéro, Maria Verdi et Maya Mercer.

Les hôtes ont des moustaches qui font exploser les rasoirs. Un seul de leurs pieds dans la baignoire et la baignoire déborde. S’ils mangent, le homard leur pince l’estomac pour qu’ils vomissent. Le clair de lune, leur ombre à peine entrée, se refuse à entendre leurs voix et se confond en éclats avec la chute sur eux de l’armoire à vaisselle. Et ils sont malheureux, accidentés, malades. Ils ont le choléra, le désespoir métaphysico-politique, la gangrène, des membres sur le point de se détacher. Ils souffrent, et tout ce qu’on avait préparé pour leur repos les accable. Alors, au lieu de se plaindre avec sérénité, leur méchanceté atteint son comble et ils s’en prennent à leurs hôtes, qu’ils tuent, avant de s'entretuer.