Pièce au sujet intéressant et finement interprètee par 3 comédiens .
Dans les années 1980 , deux journalistes mènent l'interview d'une femme allemande pour cerner son rôle pendant la période nazie.

Trois Molières pour chacun pour l'interprétation, un supplémentaire pour le texte et l'histoire. Du grand théâtre, à ne surtout pas manquer.
J'ai envoyé ma fille de 22 ans et son copain, ils ont adoré et trouvé la pièce incroyable !!!

Un texte fort et une brillante interprétation de Caroline Darnay, bien épaulée par ses deux complices.La cave voûtée de l'Essaion sied à merveille à ce genre de témoignage. Emmenez vos ados! Ca leur remzttra les idées en place!

Nous avons adoré. L'histoire. Et surtout l'interprétation excellente. À voir absolument.

Cette interview, qui aurait dû être courte et linéaire, fait une sortie de route lorsque le jeune caméraman en prend les commandes. Amour, déni, corruption, empathie, tout se bouscule et une fois de plus il apparaît que tout n'est pas blanc ou noir. Caroline Darnay a écrit une pièce forte qui nous interroge et qu'elle interprète de très belle façon, jusqu'à l'épilogue. Jusqu'où peut-on aller par amour ?

Le sujet est intéressant et assez semblable au film la zone d'intérêt. Quand on n'a pas vu le film, cette pièce peut être une découverte.
Perso, j'ai trouvé les deux acteurs qui accompagne l'actrice assez 'faibles'.
Il manque quelque chose à cette pièce.
Bref, je ne suis pas très enthousiaste.

Critique THEATRE:
"MAJOLA", au théâtre ESSAÏON dans le Marais (Paris), jusqu'au 5 décembre seulement. De et avec Caroline Darney.
Mon année 2024 aura été très marquée par la 2ème guerre mondiale et le souvenir:
- Le magnifique et terrible film « Zone d'Intérêt » au printemps;
- La visite du camp d'Auschwitz cet été (je ferai un post dédié) ;
- Le bouleversant documentaire « L'Ombre du Commandant » ce mois-ci.
Il fallait boucler la boucle.
Sur un coup de tête, parcourant mes applis de théâtre préférées, Je suis allé voir, avec mes deux amis, « Majola », au théâtre de poche "EssaÏon" dans le Marais, type cave et scène intimiste.
J'ai été un peu déçu...de voir que la séance n'était pas complète et que la pièce allait s'arrêter prochainement, après plusieurs semaines, alors qu'elle devrait être en tête d'affiche des spectacles intelligents et vraiment obtenir plusieurs Molière.
Sans doute l'une des meilleures pièces de l'année, parfaitement écrite et interprétée, malgré sa modeste diffusion.
Si vous avez vu le grand film de Spielberg, « La Liste de Schindler » (cet industriel allemand, Oskar Schindler, qui parvint à sauver de la mort 1200 juifs prisonniers du camp de Plaszow, en Pologne, dirigé par le commandant Amon Göth), vous ferez vite le lien avec la pièce.
Celle-ci met en scène la vraie interview et en temps réel, en 1980, de 'Majola', la veuve du commandant Göth qui dirigeait d'une main de fer (et de sang) cet horrible camp de concentration. Derrière le prétexte d'un petit documentaire sur Schindler, ces deux journalistes américains très différents, l'un ancien combattant empli d'une haine refoulée et l'autre, jeune cameraman impressionnable, élargissent progressivement l'horizon, autant qu'ils l'assombrissent, face à cette grande et digne femme âgée qui se présente devant eux : qui est-elle ? Savait-elle, approuvait-elle, à l'abri de sa belle villa contigüe au camp, ce qu'y faisait son mari ou était-elle simplement naïve et généreuse, 'l'Ange de Plaszow', comme l'appelaient certains prisonniers ?
Trois acteurs absolument magnifiques (surtout Caroline Darney, également metteur en scène) et des jeux d'éclairage habiles nous transportent dans ce voyage dans le temps où s'ouvrent progressivement les tiroirs, où se côtoient les horreurs du nazisme et de ses sbires, le déni d'une femme amoureuse et l'aveuglement presque compréhensible d'un peuple allemand qui, voyant en Hitler le sauveur d'un pays ruiné et humilié, devint peuple nazi.
On est absolument captivé au fur et à mesure que cette interview, tantôt contrôlée tantôt en coups de sang, lève le voile sur le brouillard des souvenirs, les faux-semblants et les responsabilités de chacun, 40 ans après...
Et à la fin, vous saurez et Caroline Darney (qui ressemble un peu à Helen Mirren, ce qui ajoute à son charme mystérieux) vous racontera la fin de la vie de Majola, qui avait toujours refusé de lire les minutes du procès de son époux...
COURREZ-Y VITE AVANT QUE CA NE S'ARRETE DANS 15 JOURS... (les mercredis et jeudis soirs, 21h)

Coup de coeur !
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Et j'y retournerai !

Un spectacle qui mérite vraiment le déplacement. Caroline Darnay nous offre une très belle prestation : écriture, mise en scène et rôle majeur, bravo !
Beaucoup d'émotions, d'interrogations, une belle leçon d'histoire

Quel verdict pour Majola?
Coupable?
Témoin de 1er rang des horreurs commises, elle choisit de rester auprès d'un amant qu'elle adore.
A tout le moins responsable? Se dédouanant à bon compte en sauvant quelques condamnés qui sans elle auraient péri?
Lâche incontestablement, égoïste assurément.
Mais, jusqu'à ce moment où la preuve du bénéfice personnel est apportée, elle nous fait nous interroger et lui accorder des circonstances atténuantes.
Après...
Après, elle s'avère juste l'illustration que nul n'est totalement mauvais. Et son accusation de l'ancien soldat devenu un meurtrier, au nom d'une guerre dont il fut l'instrument, est d'autant plus haïssable.
Parallèlement à la question de la responsabilite/culpabilité, affleurent celles du devoir de mémoire voire, avec le temps, de la nécessité du pardon.
Trois comédiens sur scène au jeu inégal. Caroline Darnay est parfaite, Marc Francesco Duret et, dans une moindre mesure Duncan Talhouët, plus approximatifs, même si la présence du premier s'affirme au cours de la pièce.
Un spectacle qui reste néanmoins de bon niveau et dont un mérite - et non des moindres - est de nourrir notre réflexion.

Un bon moment. On peut cependant regretter que tout ne repose que sur la comédienne principale...

Une belle interprétation et un beau jeu de comédiens pour une histoire intéressante !
Une théâtre intimiste, allez y!

Une pièce qui repose beaucoup sur le talent et le charisme de Caroline Darney (qui l'également écrite et mise en scène) pour interpréter une personnalité complexe (Majola dans la pièce inspirée de l'histoire d'Irene Kalder.
J'ai trouvé le journaliste très en dessous ou pas en forme hier soir mais le sujet est très intéressant et bien traité.

Sujet Interessant , et tres bien joué

Pièce intéressante et très bien jouée par Majola. Je recommande !

Caroline Darnay incarne magnifiquement Majola, compagne d'Amon Göth. Dans ce texte finement ciselé, elle pose des questions intemporelles sur le discernement entre le bien, le mal, l'aveuglement amoureux, la manipulation de l'information... Remarquable!

Caroline Darney est formidable dans le rôle de cette femme qui reste dans le déni et elle écrase un peu ses partenaires. Un excellent moment de théâtre.

Très belle interprétation de Caroline Darnay très présente et envoûtante... dans ce rôle énigmatique d'Irène Kadler femme d'Amon Göth, le boucher d'Hitler. Majola est une pièce noire, pas lourde pour autant. Nous étions trois à avoir vraiment apprécié la mise en scène , les lumières, le jeu... Même si les deux comédiens qui donnent la réplique offrent un jeu un peu trop effacé.

Le texte est très fort, l'interprétation de C. Darnay extraordinaire. Merci à elle de nous avoir renseigné sur la mort de Majola.

Caroline Darnay est vraiment magnifique dans ce rôle si complexe entre ses mensonges et ses vérités. Déni ou pas. Comment accepter d'avoir aimé un bourreau ? A découvrir si cette pièce revient à Paris

L'histoire suspendue et révélée
Quel beau moment que cette "dernière" de Majola. Caroline Darnay nous présente une femme fascinante dans son déni de l'innommable car, comment reconnaitre le fait d'avoir été la femme d'un bourreau assassin ? La très belle prestation des deux intervenants (colère, rejet et culpabilité) de l'un et recherche des évènements pour mieux comprendre un passé hermétique et obscur pour l'autre nous musèle dans un chassé-croisé d'affrontement passionnant.

C'était la Dernière, mais s'il revient, ne manquez pas cet excellent spectacle qui met en scène des personnages historiques, "Majola", la veuve d' Amon Göth, directeur du camp de concentration d'où Schindler a extrait des "travailleurs" juifs.
Déni, vrai ou feint, relativité du mal, obéissance ou monstruosité, nul manichéisme dans ce texte ciselé, magnifié par l'interprétation hors paire des comédiens, Marc Francesco Duret, Duncan Talhouët.
Mention spéciale pour la sublime Caroline Darnay, au charisme incarné et à la diction parfaite.
Du théâtre indispensable et magistral !!!

Tiré d'une histoire vraie, le sujet (très proche du film récent « la zone d'intérêt ») est passionnant. Le traitement est un brin scolaire et schématique, ressemblant parfois à une (très bonne) dissertation de philo sur le thème « le bien et le mal sont- ils absolus ou relatifs ? « . En dépit de cette réserve, le spectacle est à voir pour l'excellence de l'interprétation. Public nombreux et conquis.

Sujet très intéressant et oh combien instructif sur la vie de « Majola » mais aussi sur la thématique du déni qui peut revêtir plusieurs formes. Ou encore des postures d'accusateurs qui oublient leur propre genèse. On nous rappelle que tout n'est pas toujours que noir ou blanc et que sa propre conscience oblige à élargir le débat pour l'un et à regarder devant, campé, avec beaucoup de justesse et de finesse, par le jeune caméraman-arbitre.
Frédérique Darnay nous livre un personnage controversé d'une exceptionnelle crédibilité. Sa présence nous happe jusqu'à la dernière minute de l'interview. Comme si nous y étions...
Et les quelques mots qu'elle nous livre à la fin du spectacle ne sont pas en reste.
Je recommande vivement.

Magnifique. Texte fin, ciselé, passionnant, interprétation inspirante. Merci et bravo, à ne surtout pas manquer!

Un moment exceptionnel de théâtre (comme souvent à l'Essaion !! ). Les trois comédiens sont performants mais «Majola » est incroyable de naturel. On croirait presque une interview réelle.
Spectacle à recommander vraiment.

EXCEPTIONNEL ! Tout est parfait avec un plus pour l'actrice qui
a une diction plus que parfaite et qui nous a donné l'impression
qu'elle était vraiment allemande.
Chapeau à ces trois acteurs.

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Un moment historique particulièrement
intéressant, intense et stupéfiant. C'est
avec un profond réalisme sensible que
la mise en scène et l'interprétation font
toute la place à la dramaturgie du texte
en maintenant l'intérêt de bout en bout.
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j2f.
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Une pièce intéressante sous forme d'enquête journalistique sur la veuve d'Amon Gôth commandant du camp d'où on pu être sauvés des juifs par Schindler que celle-ci avait présenté à son mari. Une femme amoureuse de son mari, monstre infâme, refusant de voir le rôle et les actes de celui-ci, et qui a néanmoins dans la mesure de ses possibilités, protégé des juifs. Celle-ci est puissamment incarnée par Caroline Darnay, également autrice et metteuse en scène de cette pièce.

Caroline Darnay nous plonge dans cette page d'histoire où la frontière entre le bien et le mal n'existait plus. Elle incarne à merveille cette femme amoureuse d'un monstre, en fut-elle complice ? Le duel entre cette femme de caractère et ce journaliste hostile, arbitré par un cameraman humaniste, nous captive jusqu'au bout.
A voir !!!

Excellent moment avec cette page d'histoire.
Nous assistons à une sévère confrontation psychologique de deux personnes qui se détestent profondément. La montée des tensions est très bien amenée tout au long du texte intelligemment écrit par la comédienne qui joue aussi son rôle avec beaucoup de détermination. Son contradicteur n'étant pas en reste. Heureusement le jeune candide cameraman apporte apaisement, espoir et optimisme... Pièce suivie d'un échange sympathique et éclairant avec les comédiens et le directeur de l'Essaion. Merci Starter.

Une pièce écrite comme un thriller, avec une subtilité et une simplicité redoutables. Une enquête autour d'une femme à la trajectoire particulière, ayant gravité autour d'Oskar Schindler et qui pose très adroitement la question du bien et du mal et de la difficulté à reconnaitre et à dire certaines vérités. C'est magnifiquement joué. Et bien sûr, c'est à ne pas rater !

Un récent documentaire sur Arte illustre la place « Des femmes au service du Reich ». Leur rôle est mal connu, mais à quelles places ont elles vécues sous le nazisme ?
Celle de la mère au foyer, celle de la secrétaire, des gardiennes de camps de travail, des épouses de SS... Quelle a été leur implication dans ces années de guerre ?
Avec Majola, on lève le voile sur l'histoire de l'une d'entre elles.
Nul n'est besoin de vous donner des pistes, il faut juste vous déplacer à l'Essaion pour rencontrer l'autrice et l'actrice de cette très belle composition : Caroline Darnay.
Elle joue la veuve d'Amon Goth avec une rare intensité dans le regard et les gestes. Son accent est parfait (« trahie » par ses origines) et sa posture impressionnante. Elle ne se laisse pas faire face à un journaliste qui cherche à la piéger et à un jeune caméraman qui cherche à comprendre.
A ce jeu du « qui est victime, qui est criminel de guerre ? » le personnage gagnant n'est pas celui que l'on croit...
Ce texte écrit durant la pandémie est très bien documenté et la mise en scène est parfaite... Et je n'en attendais pas moins de Caroline Darnay qui a aussi mis en scène tout récemment Alexis Moncorgé dans un magnifique « Eldorado 1528 ».
Ici, entourée de Marc Francesco Duret (journaliste incisif à souhait) et de Duncan Talhouet (caméraman curieux et presque bienveillant), Majola va devoir en dire un peu plus et dévoiler sa vérité.
Un très bon moment de théâtre et l'impression, en sortant, d'avoir participer en direct à l'interview d'une femme qui avait rendez vous avec son histoire bien singulière.
Prenez place et profitez de ce spectacle à l'Essaion !

Excellent ! Un texte profond et empreint d'humanité. Les comédiens et particulièrement l"exceptionnelle Caroline Darnay qui est aussi l'auteure de la pièce.

EXCELLENT
basée sur des faits réels cette pièce très bien écrite vous tient en haleine du début à la fin. De très bons acteurs et une mise en scène parfaite aller découvrir la vie d'Irène Kalder cela en vaut la peine.

Qui ne connaît pas le film de Spielberg « La liste de Schindler » ?
Cette histoire vraie sert de point de départ à une interview donnée par Mme Göth à deux journalistes en 1980 et c'est en partie le sujet de cette pièce de théâtre. Nous sommes captés et suspendus aux lèvres des trois acteurs dès le début de la pièce et cela jusqu'à la fin ! Cette interview déborde du sujet de départ et on a envie de connaître l'histoire, la vraie histoire qui se cache derrière ! Caroline Darnay campe une extraordinaire Mme Göth avec une superbe pointe d'accent allemand, elle rayonne sur scène grâce à ses deux partenaires ! Marc Francesco Duret, journaliste qui a vécu la guerre, n'est pas objectif car il veut faire éclater la vérité à n'importe quel prix. Duncan Talhouët, le jeune caméraman, est l'œil de la caméra, il est spectateur et il veut comprendre ces faits historiques qu'il n'a pas vécu ! Chacun veut connaître la vérité mais quelle est cette vérité ! Le texte de la pièce nous met face à des questions concernant la vérité, quelle vérité, comment juger une situation non vécue, chacun décrivant « sa vérité » !
Au fur et à mesure des échanges, une force psychologique s'installe et nous tient en haleine jusqu'au dénouement final ! Pour aborder la liste de Schindler d'une autre façon et découvrir la (une ?) vérité, courez à l'Essaïon profiter de cette petite pépite théâtrale !