Tous les avis / commentaires
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() (8 notes) THÉÂTRE 13 - BIBLIOTHÈQUE Du mercredi 8 janvier au vendredi 24 janvier 2025
THÉÂTRE CONTEMPORAIN à partir de 14 ans. "Tant que les filles sont aux yeux de leur maman de toutes petites, toutes petites filles, les mamans restent de grandes et de robustes mamans. Oui c’est ça ! Pour que les mamans restent toujours de grandes et de fortes mamans, leurs filles doivent rester à leurs yeux de toutes petites, toutes pet...
|
Notes des adhérents
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
4 | |
![]() ![]() ![]() ![]() |
4 | |
![]() ![]() ![]() |
0 | |
![]() ![]() |
0 | |
![]() |
0 |
Valérie S. a écrit le 29/01/2025 à 12h16
Note =





A travers un conte pour adultes, Delphine Théodore nous montre comment le ressenti d'une mère peuvent influencer sa fille. A travers 3 niveaux de filiation, on constate ainsi les angoisses nées et la difficulté pour échapper à l'emprise. Une œuvre intéressante qui bénéficie d'une belle scénographie.
Nicolas G. a écrit le 22/01/2025 à 22h41
Note =





Excellent spectacle, tout est dit dans les autres commentaires des adherents.
Une fable pour adulte très bien menée !
Une fable pour adulte très bien menée !
Françoise B. a écrit le 22/01/2025 à 16h56






L'enthousiasme de certains adhérents, m'avait décidée à aller voir ce spectacle.
Dès la première scène, présentation de la situation, tout est dit.
Une grand-mère tyrannise sa fille qui n'en fait jamais assez, qui n'est jamais assez bien pour elle.
Elle l'asservit totalement.
Qui n'a connu ce genre de personne dans son histoire personnelle ou dans son entourage ?
Et comment faire pour s'en sortir ?
Outre la beauté de la scénographie, je crois que c'est à ça que tient le succès de la pièce :
chacun s'y retrouve à un titre ou a un autre.
Après la présentation assez terrifiante de cette grand-mère toxique, la pièce sera l'illustration de l'emprise qu'elle exerce sur sa fille, laquelle se sent toujours coupable de ne pas être à la hauteur, de ne jamais arriver à la contenter, et elle essaiera d'entrainer sa propre fille dans la même soumission .
Et c'est là que j'ai eu un peu de mal.
Autant le personnage de la grand-mère m'a semblé plausible, autant les attitudes de la mère m'ont semblé vraiment caricaturales, et enlèvent de la crédibilité à son personnage. Les situations où elle apparait sur scène sont un peu répétitives, elles s'étirent, sans aucune évolution, et je me suis parfois un peu ennuyée.
C'est de la petite fille que viendra l'amorce d'un changement.
Et ce qui est inattendu dans ce conte, c'est le rôle salvateur du loup.
De tous temps il a été présenté comme le danger absolu, ce qui justifiait qu'on préfère restée enfermée, à l'abri, qu'on n'aille surtout pas vers le monde extérieur, en l'occurrence la forêt, car on risquerait de le rencontrer.
Et alors qu'adviendrait-il ?
Alors qu'ici,il serait plutôt celui qui va ouvrir vers le monde et le changement.
Un beau spectacle, avec beaucoup d'interprétations possibles, mais qui ne suscite pas l'enthousiasme auquel je m'attendais.
Dès la première scène, présentation de la situation, tout est dit.
Une grand-mère tyrannise sa fille qui n'en fait jamais assez, qui n'est jamais assez bien pour elle.
Elle l'asservit totalement.
Qui n'a connu ce genre de personne dans son histoire personnelle ou dans son entourage ?
Et comment faire pour s'en sortir ?
Outre la beauté de la scénographie, je crois que c'est à ça que tient le succès de la pièce :
chacun s'y retrouve à un titre ou a un autre.
Après la présentation assez terrifiante de cette grand-mère toxique, la pièce sera l'illustration de l'emprise qu'elle exerce sur sa fille, laquelle se sent toujours coupable de ne pas être à la hauteur, de ne jamais arriver à la contenter, et elle essaiera d'entrainer sa propre fille dans la même soumission .
Et c'est là que j'ai eu un peu de mal.
Autant le personnage de la grand-mère m'a semblé plausible, autant les attitudes de la mère m'ont semblé vraiment caricaturales, et enlèvent de la crédibilité à son personnage. Les situations où elle apparait sur scène sont un peu répétitives, elles s'étirent, sans aucune évolution, et je me suis parfois un peu ennuyée.
C'est de la petite fille que viendra l'amorce d'un changement.
Et ce qui est inattendu dans ce conte, c'est le rôle salvateur du loup.
De tous temps il a été présenté comme le danger absolu, ce qui justifiait qu'on préfère restée enfermée, à l'abri, qu'on n'aille surtout pas vers le monde extérieur, en l'occurrence la forêt, car on risquerait de le rencontrer.
Et alors qu'adviendrait-il ?
Alors qu'ici,il serait plutôt celui qui va ouvrir vers le monde et le changement.
Un beau spectacle, avec beaucoup d'interprétations possibles, mais qui ne suscite pas l'enthousiasme auquel je m'attendais.
Eric C. a écrit le 16/01/2025 à 10h26






Une filiation, trois femmes sur scène et ces douloureuses petites bêtes qui se transmettent de génération en génération jusqu'au « mot salvateur » laissant apparaitre une volonté de changement, Ces réalités qui nous sont contées nous entraînent dans un voyage initiatique dans une mise en scène féérique. Bravo à Delphine Théodore de nous conter ces sujets du fond des âges d'une façon aussi contemporaine et bravo aussi à ces trois actrices de porter haut les Petites Bêtes ! Une pièce que je reverrai avec plaisir tant elle amène à la réflexion de part le sujet abordé !
cc a écrit le 14/01/2025 à 13h27






Au théâtre 13/Bibliothèque, c'est un spectacle singulier qui est proposé.
3 femmes, à 3 âges différents, sont présentes sur scène et sont « grignotées » par leurs relations complexes.
Ce conte semble enfermer ses trois personnages (3 actrices talentueuses), mais au décès de la grand-mère la situation change et évolue jusqu'au mot libérateur prononcé par la petite fille et sa maman.
On y retrouvera du dévouement, des non dits, des craintes, et tant de ressentis qui font les liens familiaux.
Et puis il y a ce loup qui « d'imaginaire » voudrait bien passer à « réel », mais c'est sans compter sur l'inventivité et la féérie de la metteuse en scène/marionnettiste.
Un spectacle durant lequel votre imaginaire va être sollicité.
Le texte et la mise en scène de Delphine Théodore sont vraiment très réussis.
Vous y trouverez une ambiance nourrie par la lumière et les décors à l'esthétique étudiée...
...A la sortie vous pourrez dire que vous avez fait ce voyage initiatique qui mène de l'enfance à la maturité.
Bon spectacle !
3 femmes, à 3 âges différents, sont présentes sur scène et sont « grignotées » par leurs relations complexes.
Ce conte semble enfermer ses trois personnages (3 actrices talentueuses), mais au décès de la grand-mère la situation change et évolue jusqu'au mot libérateur prononcé par la petite fille et sa maman.
On y retrouvera du dévouement, des non dits, des craintes, et tant de ressentis qui font les liens familiaux.
Et puis il y a ce loup qui « d'imaginaire » voudrait bien passer à « réel », mais c'est sans compter sur l'inventivité et la féérie de la metteuse en scène/marionnettiste.
Un spectacle durant lequel votre imaginaire va être sollicité.
Le texte et la mise en scène de Delphine Théodore sont vraiment très réussis.
Vous y trouverez une ambiance nourrie par la lumière et les décors à l'esthétique étudiée...
...A la sortie vous pourrez dire que vous avez fait ce voyage initiatique qui mène de l'enfance à la maturité.
Bon spectacle !
Oana C. a écrit le 09/01/2025 à 13h02






Les hommes sont banalement absents de ce conte initiatique, relecture moderne et aux antipodes du Petit Chaperon Rouge. Les femmes se ratatinent sous le poids d'injonctions rabaissantes et culpabilisantes, grosses et petites bêtes grignotent leur cerveau et leur sexualité : leur confiance est cabossée, comme tous les attributs de la vie pleine. On s'accable de poids automutilants en même temps qu'on se déleste du plaisir et qu'on se renferme dans la terreur pour se sentir en sécurité.
Delphine Théodore retourne comme une veste la métaphore de la peur d'être dévorée par le loup pour une reprise à l'envers. La scénographie a le charme envoûtant d'une forêt inaccessible, fait cheminer au plus profond du malaise, avant de prononcer la morale rassurante de la délivrance : il faut reprendre à la nuit ce "non" qui l'obscurcit pour renaître. Une forêt magique s'ouvre alors sous nos yeux.
Delphine Théodore retourne comme une veste la métaphore de la peur d'être dévorée par le loup pour une reprise à l'envers. La scénographie a le charme envoûtant d'une forêt inaccessible, fait cheminer au plus profond du malaise, avant de prononcer la morale rassurante de la délivrance : il faut reprendre à la nuit ce "non" qui l'obscurcit pour renaître. Une forêt magique s'ouvre alors sous nos yeux.
vv a écrit le 09/01/2025 à 10h42






Une interprétation sans faille pour ce conte pour adultes où la tyrannie d'une grand-mère empêche fille et petite fille de vivre. La mise en scène et les effets de lumière reflètent et intensifient toute l'ambivalence des sentiments des personnages : la chaleur et en même temps l'étouffement, familial ainsi que la peur et en même temps l'attirance pour le monde extérieur avec cette forêt où se niche le loup, prédateur ou éclaireur. Une pièce que j'ai trouvé d'une grande beauté esthétique et qui a éveillé en moi colère et espoir.
Dominique A. a écrit le 08/01/2025 à 23h59






Une ambiance féerique pour cette histoire intensément cruelle. La voix douce de la grand-mère est plus terrifiante que les loups des contes pour enfants.