Voilà une pièce très moderne dans sa mise en scène, avec des personnages surprenant : bienvenu dans le monde de Woyzeck.
Tragédie de la vie ordinaire, la célèbre œuvre de Büchner est inspirée d'un fait-divers.
Elle reste inachevée en 1837 après la disparition brutale de son auteur et figure parmi les grands chefs-d'œuvre du théâtre universel.
Durif et Prugnaud en proposent une lecture très actuelle (féminicide, troubles psychologiques, tests médicaux...)avec réussite.
Notre soldat Woyzeck est incarné par Bertrand de Roffignac. Brillant, talentueux, il va nous livrer une performance étonnante qui flirte avec le danger.
Pour les personnes intéressées par un théâtre fort (aussi bien sur scène qu'en décor sonore) et surprenant, c'est à voir sans aucun doute.
Woyzeck est mis à l'épreuve, ses hallucinations et son désespoir font le reste : c'est un homme éprouvé que l'on n'oublie pas de sitôt !
Un acteur charismatique, ténébreux et lumineux, qui laisse sa trace et un spectacle à suivre...

Une performance époustouflante tant sur le fond que sur la forme, tout simplement génial !!

On est résolument dans du contemporain tendance trash, dans une mise en scène hors des sentiers battus, avec une performance physique étonnante et remarquable de Bertrand de Roffignac. Que tirer de tout celà ? Que la version du tortionnaire et celle du soumis à la question finissent le plus souvent par se rejoindre, et qu'une cabine téléphonique met 3/4 d'heure à se remplir d'eau. Le public (délectation voyeuriste ?) semblait ravi. Pour nous retaper après cette intensité, l'accueillant Théâtre 14 nous offre un bol de soupe à la tomate (pour rappeler la couleur sang ?!).

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C'est puissant ! très fort, dans tous
les sens du terme !!! On touche du
doigt l'influence du son sur le corps
humain et outre l'histoire, c'est une
performance rare et étonnante, sur
le fond et dans la forme...
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j2f.
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Bertrand de Roffignac nous offre une prestation exceptionnelle. Pour la performance c'est 5 étoiles, pour la pièce de théatre, il est préférable de connaître l'histoire de Woyzeck pour bien suivre l'intrigue.

Déroutant, excessif... mais au final fascinant. Interprétation excellentissime

Bertrand de Riffignac, ce Grand Comédien, est un enfant de la balle d'une grande intelligence qui n'hésite pas à se mettre en danger pour parfaire son personnage. Pour cette pièce il est immergé dans une cuve de type cabine téléphonique qui se remplie progressivement d'eau froide pendant environ 3/4 d'heure et soumis à des ondes sonores que nous partageons. L'objectif est de simuler des expérimentations militaires pour obtenir des aveux. Nous restons hypnotisés par le jeu qui reprend le texte de Büchner dans Woyzeck.

Proposition originale par E. Durif et K. Prugnaud pour transformer la pièce inachevée de Büchner en une expérimentation artistique, entre performance et installation plastique. Ce dispositif allié à prestation hors normes de Bertand de Roffignac rend plus réelle l'aliénation mentale qui s'empare de Woyzeck soumis à la question, la torture jusqu'à l'aveu... Le travail sur le son à lui seul est une découverte !
Un spectacle impressionnant !

En trois mots, le titre « Moins que rien » nous laisse imaginer tout le travail d'écriture réalisé par Eugène Durif à partir de Woyzeck, œuvre inachevée de Georg Büchner. Je suis venu voir cette pièce sans savoir de quoi il s'agissait et pourtant, dès les premières minutes du spectacle, j'ai su qu'il s'agissait de Woyzeck ! Je suis un grand fan de l'Opéra de Berg et j'ai été littéralement captivé par cette proposition théâtrale qui représente tout ce que j'aime dans le théâtre contemporain. Une mise en scène décapante de Karelle Prugnaud, une musique stridente parfaitement maitrisée, des performeurs au service de Bertrand de Roffignac, un jeune acteur absolument brillant dans ce rôle, rien n'est laissé au hasard pour nous entrainer dans cette plongée dans l'enfer des aveux. Et une fois encore, on est surpris par le fait que cette pièce colle parfaitement avec l'actualité internationale ! Bravo à toute l'équipe et un grand merci au Théâtre 14 pour cette très aboutie proposition théâtrale !

Nous savons que Georg Büchner, bien que mort à 23 ans, est reconnu comme l'un des écrivains les plus importants de la littérature allemande.
Ici, l'adaptation, par E. Durif, de Woyzeck est tout à fait respectueuse du texte bien qu'il ait fallu le réduire à 1h15.
Grâce au travail scénographique, avec l'installation d'un écran géant et avec la violence de l'ambiance sonore qui amplifient la souffrance du soldat, nous vivons au plus près sa destruction physique et mentale. Ce spectacle témoigne magistralement du processus de déshumanisation qu'engendrent les guerres. Il faut aussi souligner l'investissement physique, assez exceptionnel, du comédien /performeur.
À voir tant le propos nous parle actuellement.