Interview par Philippe Escalier
Patrick Pelloquet
Depuis 1991, il dirige le Théâtre régional des Pays de la Loire. Sa dernière mise en scène, "La Cagnotte" de Labiche, sera donnée avec une quinzaine de comédiens et de musiciens au Théâtre 14 à partir du 14 novembre.
Pourquoi Labiche ?
C'est un auteur que j'affectionne tout particulièrement (il s'agit de mon second rendez-vous avec lui). Je pratique l'alternance entre auteurs classiques et contemporains mais tous ont un point commun, l'utilisation du thème de la comédie pour dénoncer des travers de leurs contemporains.
Cet auteur peut-il parler à la jeune génération ?
Il s'agit avant tout d'une question de traitement. Il faut que la manière de présenter la pièce puisse parler au jeune public, comme à tous les publics du reste. Pour traiter le thème du rapport, toujours d'actualité, entre Paris et la province, nous nous sommes placés dans un esprit un peu BD, en forçant le trait notamment au niveau des maquillages. En outre, la partie musicale est importante. Les musiciens font partie intégrante de l'action sur des partitions de Pierre Lebrun avec qui j'ai l'habitude de collaborer.
Comment recrutez-vous vos comédiens ?
Je les ai croisés au cours de mon parcours. J'ai connu beaucoup de comédiens au conservatoire à Nantes (j'ai fait le choix de la décentralisation !) et au gré de mes mises en scène à Reims, en Belgique ou ailleurs. Je n'ai pas de famille permanente, mais une famille de sensibilité avec laquelle j'aime bien travailler. Cela dit, je recrute aussi par audition.
C'est un auteur que j'affectionne tout particulièrement (il s'agit de mon second rendez-vous avec lui). Je pratique l'alternance entre auteurs classiques et contemporains mais tous ont un point commun, l'utilisation du thème de la comédie pour dénoncer des travers de leurs contemporains.
Cet auteur peut-il parler à la jeune génération ?
Il s'agit avant tout d'une question de traitement. Il faut que la manière de présenter la pièce puisse parler au jeune public, comme à tous les publics du reste. Pour traiter le thème du rapport, toujours d'actualité, entre Paris et la province, nous nous sommes placés dans un esprit un peu BD, en forçant le trait notamment au niveau des maquillages. En outre, la partie musicale est importante. Les musiciens font partie intégrante de l'action sur des partitions de Pierre Lebrun avec qui j'ai l'habitude de collaborer.
Comment recrutez-vous vos comédiens ?
Je les ai croisés au cours de mon parcours. J'ai connu beaucoup de comédiens au conservatoire à Nantes (j'ai fait le choix de la décentralisation !) et au gré de mes mises en scène à Reims, en Belgique ou ailleurs. Je n'ai pas de famille permanente, mais une famille de sensibilité avec laquelle j'aime bien travailler. Cela dit, je recrute aussi par audition.
Paru le 09/11/2006
(3 notes) THÉÂTRE 14 Du mardi 14 novembre au dimanche 31 décembre 2006
COMÉDIE. Le "Bourgeois" chez Labiche est devenu le représentant de l’homme éternel avec ses certitudes et ses aveuglements. Ces "Jourdains" de la Ferté-sous-Jouarre rêvent de Paris, la Ville lumière, dans l’ombre de laquelle, sous couvert d’anonymat, ils réaliseront leurs désirs les plus intimes, et se rév...
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