Interview par Philippe Escalier
William Mesguich
Avec le théâtre de l'Étreinte qu'il a cofondé avec Philippe Fenwick, il met en scène "Ruy Blas" de Victor Hugo jusqu'au 10 mars sur la scène du Mouffetard.
Pourquoi avoir choisi cette pièce
si souvent jouée ?
Elle fait partie de mes textes préférés, de ces œuvres immenses que l'on n'a jamais fini d'explorer et qui sont des aimants pour tout metteur en scène. J'ai aussi été très marqué par le travail accompli par Pierre Debauche, mon maître de théâtre, lorsqu'il a monté Ruy Blas. Il m'a semblé intéressant de m'attaquer, avec un regard contemporain à ce qui pourrait ressembler à une tragédie grecque dont le personnage principal est une figure extrêmement complexe poussée jusqu'à la démence.
Comment avez-vous abordé la pièce ?
Je n'ai pas voulu la dater ni la circonscrire pas plus dans un genre que dans une époque ou une esthétique. J'ai voulu faire des clins d'œil à notre temps à l'aide de quelques anachronismes. Ruy Blas est un grand monstre (avec des alexandrins incroyables) qu'il faut aborder sous des angles différents et pas forcément (ou seulement) sous un aspect romantique.
Il y a une partie musicale dans votre mise
en scène ?
Nous avons voulu intégrer des musiques à la hauteur de l'effervescence de ce texte, comme celles de Berlioz, Mendelssohn ou Philippe Glass avec le groupe Arvo Part.
si souvent jouée ?
Elle fait partie de mes textes préférés, de ces œuvres immenses que l'on n'a jamais fini d'explorer et qui sont des aimants pour tout metteur en scène. J'ai aussi été très marqué par le travail accompli par Pierre Debauche, mon maître de théâtre, lorsqu'il a monté Ruy Blas. Il m'a semblé intéressant de m'attaquer, avec un regard contemporain à ce qui pourrait ressembler à une tragédie grecque dont le personnage principal est une figure extrêmement complexe poussée jusqu'à la démence.
Comment avez-vous abordé la pièce ?
Je n'ai pas voulu la dater ni la circonscrire pas plus dans un genre que dans une époque ou une esthétique. J'ai voulu faire des clins d'œil à notre temps à l'aide de quelques anachronismes. Ruy Blas est un grand monstre (avec des alexandrins incroyables) qu'il faut aborder sous des angles différents et pas forcément (ou seulement) sous un aspect romantique.
Il y a une partie musicale dans votre mise
en scène ?
Nous avons voulu intégrer des musiques à la hauteur de l'effervescence de ce texte, comme celles de Berlioz, Mendelssohn ou Philippe Glass avec le groupe Arvo Part.
Paru le 22/01/2007
(15 notes) THÉÂTRE MOUFFETARD Du jeudi 18 janvier au samedi 10 mars 2007
COMÉDIE DRAMATIQUE. Exilé par la reine d’Espagne, Don Salluste décide de se venger d’elle. Il enjoint son cousin Don César de l’aider. Devant le refus de celui-ci, il le capture et lui substitue son laquais, Ruy Blas. Déterminé à le manipuler pour en faire l’instrument de sa vengeance, il le dépêche aussitôt à la cou...
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