Zoom par Patrick Adler
Quand « La voix d’or »… réveille le public !
Il était une fois... Ce pourrait être un conte. C'est une histoire vraie. Une histoire familiale, avec ses personnages hauts en couleurs, ses intrigues, ses non-dits mais aussi ses émotions non-feintes, sa poésie. Comme dans la vraie vie ! Ajoutez à cela un décor de rêve, du chant, de la danse et c'est Broadway... ou presque ! Le public est conquis. Nous aussi.
Ah, ce maudit coup de la panne... d'inspiration ! Quand ça ne vient pas, ça ne vient pas. Parfois pourtant, le miracle se produit, tout reprend vie au gré des discussions. Prenez ici un producteur. Qui se raconte à un auteur. Et vous avez les fondements d'une histoire romanesque sur fond de secret de famille où chacun, aidé sur scène par des personnages vivants ou fantomatiques, va jouer la - ou les - situation (s), nous faire voyager entre Paris, l'Egypte, les Etats-Unis, entre un studio-télé, un cabaret... Le tout, en chansons. A l'instar de la célèbre pâtisserie - le Merveilleux - c'est onctueux, délicat, goûteux, du velours pour les papilles et...les pupilles car entre décors, costumes et chorégraphies le public entre dans l'histoire, comme dans « La Rose pourpre du Caire » de Woody Allen.
L'impeccable distribution participe au succès de la pièce : il y a l'Auguste (merveilleux Benjamin Egner) et le clown blanc (délicat, poétique et virevoltant Stéphane Giletta) , l'arrière-grand-père Alfred (tendre Charlie Fargialla) autour de la « Voix d'or » incarnée par le charismatique et beau Gregory Benchenafi. Tout ce joli monde s'accorde aux trilles subtils de Sandrine Seubille et Elodie Menant et joue devant nous une symphonie du bonheur qui nous ravit, d'autant qu'elle traverse les époques, nous offre un joli parfum de nostalgie, tout en nous faisant réfléchir sur les aléas de la création comme sur le sens du pardon. Ajoutez à cela la subtilité du metteur en scène Eric Bu, qui sait associer le réel et l'imaginaire et vous avez avec « La voix d'or » la clef du succès.
L'impeccable distribution participe au succès de la pièce : il y a l'Auguste (merveilleux Benjamin Egner) et le clown blanc (délicat, poétique et virevoltant Stéphane Giletta) , l'arrière-grand-père Alfred (tendre Charlie Fargialla) autour de la « Voix d'or » incarnée par le charismatique et beau Gregory Benchenafi. Tout ce joli monde s'accorde aux trilles subtils de Sandrine Seubille et Elodie Menant et joue devant nous une symphonie du bonheur qui nous ravit, d'autant qu'elle traverse les époques, nous offre un joli parfum de nostalgie, tout en nous faisant réfléchir sur les aléas de la création comme sur le sens du pardon. Ajoutez à cela la subtilité du metteur en scène Eric Bu, qui sait associer le réel et l'imaginaire et vous avez avec « La voix d'or » la clef du succès.
Paru le 26/08/2024
(66 notes) THÉÂTRE ACTUEL / LA BRUYÈRE Jusqu'au dimanche 12 janvier 2025
SPECTACLE MUSICAL. Chansons originales de l’époque, reprises des grands airs de la chanson française (Aznavour, Brel, Piaf, Trenet, Brassens, Montand, en passant par Dario Moreno et Dalida), amours passionnés, traversez cette folle et tendre saga familiale qui va se fabriquer sous vos yeux et vous emmènera de l’Egyp...
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