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Photo: D.R.

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UN HOMME QUI DORT
(moyenne sur 11 notes)

À partir de 15 ans
COMÉDIE DRAMATIQUE de Georges Perec, imaginé et joué par Richard Arselin & Véronique Boutonnet, mise en scène de Stéphane Daurat.
C’est peut-être ton histoire. Celle d’un être fabuleusement libre. Ne dépendre de rien ni de personne, traîner, dormir, ne plus entendre le réveil sonner, cesser l’inutile, chasser le superflu, le vide, le vague, le trop. Tu as dit stop. Cette vie tracée pour toi, elle va trop vite, trop fort. Ce monde qui t’est offert, il aspire tout sur son passage. Cette foule qui va et vient, ces bruits, ces dogmes, ces idées qui te polluent, tu leur as dit stop. Il est tard, il est tôt, le jour naît, la nuit tombe, tu ne sais jamais l’heure, le temps n’existe plus. Tu glisses., As-tu choisi de mieux vivre ta vie Ou. As-tu renoncé ?
THÉÂTRE ESSAÏON
6, rue Pierre-au-Lard
75004 PARIS
M° Rambuteau / Hôtel de Ville
Tél: 01 42 78 46 42
Web: www.essaion-theatre.com

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Le spectacle s'est joué dans ce lieu du 23/11/2023 au 29/02/2024.
CONDITIONS GRAND PUBLIC
Durée 1h15.

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Derniers commentaires des adhérents
thylane64 a écrit le 02/03/2024 à 10h01

  Note =
En effet est-on libre ou a-t-on renoncé ? La question telle que posée par George Perec et mise en scène par Stéphane Daurat est très intéressante. Le jeu de Véronique Boutonnet est impressionnant. Elle narre (beau moment de littérature) aux côtés de Richard Arselin pendant plus d'une heure avec une diction impeccable. On est suspendu à ses lèvres et en même temps dans la tête et le corps de l'étudiant. Littéralement tellement la proximité nous le permet dans cette petite cave de theatre. Elle livre une très grande performance en parallèle « du comte de Monte Cristo » qu'elle jouait aussi à l'Essaion ». J'ai vu les 2 à une semaine d'intervalle. Ces 2 pièces sont à présent terminées mais cette très grande comédienne est à suivre. Elle revient bientôt au théâtre dans « une vie ».
Pour ceux qui s'interrogeaient sur la bande son, le régisseur m'a confié qu'en plus de Léonard Cohen, assez reconnaissable, il s'agissait de Nick Cave and the bad seeds « Death is not the end ». Je partage ... 😉
Michel P. a écrit le 24/02/2024 à 16h36

Note =
La comédienne est remarquable mais le texte de Pérec est (pour moi) totalement hermétique et dépourvu d'intérêt. Cette adaptation théâtrale m'a donc autant profondément ennuyé que l'adaptation cinematographique réalisée dans les années 70 par Bernard Queysanne.
Éric Ch. a écrit le 16/02/2024 à 08h56

  Note =
Le texte de G. Pierre est très bien mis en valeur.
Huguette Z. a écrit le 25/01/2024 à 22h35

  Note =
Une excellente mise en scène du texte de Perec. Le duo réussit à en dégager toute la force.
Bravo à Véronique Boutonnet qui nous a fait vivre avec émotion le dilemme de l'homme qui dort.
Oana C. a écrit le 05/01/2024 à 16h13

  Note =
Vider la vie de tout élément superflu jusqu'à sa liquéfaction, la désosser de son squelette et la détacher de ses muscles jusqu'à l'inertie et jusqu'à sa dissolution totale. Tel est le programme de ce texte éprouvant de Perec qui lance un défi scénique de taille: représenter la dissolution du sujet, de l'espace et du temps sans faire le procès d'une intention. La mise en scène de Stéphane Daurat, plongée dans des lumières vivantes, fixe et oriente l'espace - le lit et la chambre, bornes d'un territoire radicalement séparé du monde - et établit le lieu d'une amarre pour la voix incisive de la narratrice (formidable Véronique Boutonnet !). La toile d'araignée qu'elle tisse neutralise sa proie. Le tic-tac saccadé d'un réveil tue plus qu'il ne mesure le temps; le "tu" inlassable de la narration sépare net le sujet de son histoire. Richard Arselin, figé dans son mutisme, relève d'une stupéfiante présence au monde.
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