C'était une découverte de Beckett même si je savais à quoi m'attendre. Et il vaut mieux. Denis Lavant et Frédéric Ledgens font une superbe performance et habitent littéralement leurs personnages, l'un par ses mouvements, l'autre par son charisme. Dommage que l'inconfort de la salle n'aide pas vraiment à se laisser emporter totalement.

la mise en scène aggrave le ressenti du cynisme
du personnage principal !
La répétition du mouvement du soumis est vraiment
lassante .

Des acteurs magnifiques.....

Ce qui ressort d'emblée, c'est l'interprétation prodigieuse
des 2 comédiens.
J'y allais essentiellement pour Denis Lavant qui une fois de plus a été fabuleux.
Je dois avouer que par moments j'ai eu du mal à suivre, mais à d'autres moments il y a des propos tellement forts, d'une telle intensité, d'une telle émotion, que toute la salle retient sa respiration.
Et puis certains échanges arrivent comme des fulgurances
qui nous étreignent et nous bouleversent.
On assiste à une relation folle entre ce maître aveugle, handicapé cloué sur son fauteuil, qui tyrannise son valet, lequel gesticule tel un pantin désarticulé.
Le maître sait bien que sans ce domestique qu'il asservit, il ne peut pas vivre, il est totalement dépendant de lui, et ce valet le sait bien, lui qui voudrait quitter son maître ou le tuer, mais n'y arrive pas.
Néanmoins par delà ces relations difficiles, on peut se demander s'il n'y a pas une forme d'attachement qui les lie .
Cette pièce peut se prêter à de multiples interprétations,
pour ma part je n'ai pas tout compris, j'ai parfois décroché , certains passages m'ont semblé un peu longs, mais globalement j'ai beaucoup apprécié ce spectacle.

Très bonne mise en scène, tout à fait dans l'esprit de Beckett ! Denis Lavant, toujours aussi excellent. A ne surtout pas rater !

Sans avoir lu "fin de partie" je ne savais pas si j'étais en asile ou au purgatoire avant la sentance. La pièce bien menée, bien interprétée avec une mise en scene minimaliste est assez déstabilisante, drôle, satyre sans aucun doute. C'est un merveilleux moment de pure théâtre qui ne laisse pas indifférent.

Parfait.
Mention spéciale à Denis Lavan.

l'univers se Samuel Beckett est toujours particulier, mais on se laisse transporter par ces personnages, magnifiques inteprétation des acteurs !!!

Denis Lavant dans un burlesque pathétique apporte de la drôlerie et enjoue la salle avec cette pièce morbide qui rend le drame encore plus tangible.

Du Samuel Beckett magnifiquement interprété par des acteurs hors pair qui nous permettent de passer un bon moment.
Bravo

Un maître aveugle et son esclave boiteux, une chaise roulante, une escabelle - et deux culs-de-jatte mourants, enfoncés dans des poubelles. Des personnages écrasés par la routine et l'ennui qui ne font jamais valoir leur droit à la liberté, sans le courage d'en finir, sans la force de continuer, des mécanismes détériorés. Et deux fenêtres en hauteur, inaccessibles comme la liberté, ouvrant vers une terre et une mer où tout semble déjà mort. Toute la déchéance humaine dans une captivité funeste de fin du monde. Difficile d'imaginer plus sombre et plus déprimant.
Pourtant le public ne s'est pas trompé ce soir, il a ovationné debout une interprétation magistrale dans une mise en scène lumineuse, vaguement crépusculaire, bien rieuse par moments. Surtout refusant de sombrer dans la noirceur et le pessimisme. Un Denis Lavant en état de grâce incarne Clov avec une candeur déconcertante. On sourit à ses facéties, puis on rit franchement, d'un rire entier qui libère et qui soulage. Comme si tout n'était pas déjà perdu.

Dans ce huis clos à l'atmosphère de fin du monde, Frédéric Leidgens (Hamm) et Denis Lavant (Clov) jouent magnifiquement la pièce de Beckett. Un Clov en pantin désarticulé qui sert les caprices d'un Hamm tyrannique d'une intériorité et d'une puissance étonnante. Une superbe réflexion sur l'Humanité.

Un vrai moment de Théâtre, des acteurs dans un duo vertigineux,un texte évidemment intéressant.

Ce soir à L'atelier, Beckett brillamment interprété par Denis Lavant, Frédéric Leidgens, Bonke, Delvaux et mis en scène par Osinski visiblement inspiré...
Du grand art que cette "Fin de Partie", pièce à la fois excitante et terrifiante ! Fable horrifique, post-apocalypse, fin du monde, descente au royaume de l'absurde dont on ne sort pas indemne. Le nec plus ultra du Théâtre !

Le texte est ardu, difficile d'accrocher malgré l'excellente prestation des deux comédiens.

Superbe interprétation et mise en scene efficace pour mettre en valeur ce théâtre de l absurde

Un texte qui mériterait d'être joué un peu plus vite. C'est long... Je ne crois pas que ça trahirait l'auteur, en revanche ça permettrait d'embarquer davantage de spectateurs.

Certes lorsque l'on va voir une pièce de Samuel Beckett il faut en préalable savoir à quoi l'on s'attend car hors du commun.
Mise en scène génial,
Denis Lavant et Frédéric Leidgens au sommet de leur art.
Vraiment un moment inoubliable de grand THEATRE.

Oh la la quelle interprétation magistrale.
C'était la pièce préférée de l'auteur, apprend-on sur le programme.
Il faudra aussi aller voir En attendant Godot à la Scala...

Jacques Osinski aime Beckett, cela se voit et se sent. Denis Lavant Lavant et Frédéric Leidgens jouent cette fable absurde et apocalyptique où ils incarnent parfaitement les personnages de Clov et Hamm. Les deux heures passent au rythme des silences, des dialogues et de 2 autres personnages qui apparaissent régulièrement pour apporter quelques rires et moments de tendresse.

Vu à Avignon l'été dernier. Cette pièce qui se prête à de multiples interprétations (Beckett nous montre t-il un cauchemar ou le monde post-apocalyptique tel qu'il le pressent ?) est montée avec beaucoup d'intelligence, une bonne dose d'humour et une précision extrême, dans un décor très réussi ; certes, l'intrigue est par essence inexistante et le rythme lent mais on ne s'ennuie presque jamais pendant les deux heures de la représentation. Dans le rôle de Hamm, le comédien belge Frédéric Leidgens, à la diction théâtrale majestueuse, est impressionnant de charisme et de présence tandis que Denis Lavant apporte au personnage de Clov sa maîtrise corporelle sidérante et une dimension lunaire très ludique.